Les NOUVELLES des Mureaux

Commémoration du 11 novembre

Jeudi 11 novembre 2010, une matinée de commémoration est prévue aux Mureaux pour le 92e anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale. Il y aura à 9h un office religieux à l’église Saint Pierre/Saint Paul, un rassemblement sur la place de la Libération à 10h30 et dépôt de gerbes et allocutions devant le “monument aux morts” Parc Jean Vauzelle. Cette année, à l’initiative du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, les Anciens combattants de 39-45 recevront un “diplôme d’Honneur”.

7e journée Coupe de France

Dimanche 21 novembre 2010, l’OFCM, le club de football des Mureaux, affronte Rouen, club de National, soit Division 3 pour le compte de la 7e journée de la Coupe de France. Le lieu n’est pas encore déterminé.

Affaire baby-loup : c’est une affaire de l’arroseur arrosé 

A Mantes-la-Jolie, le 8 novembre, le Conseil des Prudhommes de Mantes-la-Jolie aurait pu être dépassé par l’ampleur (nationale) de l’affaire Baby-Loup de Chanteloup-les-Vignes (78). Tout le gotha politique, médiatique et juridique était là pour cette affaire de licenciement.  Les autres affaires (par exemple, un contentieux entre un clerc de notaire et une officine notariale) sont rapidement oubliées dans une atmosphère de cour d’assises…

Les choses sérieuses commencent avec Baby-Loup devant une pléthore de médias nationaux. Avant la mise en délibération du 13 décembre 2010, voici un récit des débats.

Le débat a été retardé pour que le calme, les personnalités (la philosophe Elisabeth Badinter, le député PS Manuel Valls… et Jeannette Bougrab la présidente de la Halde) et la plaignante principale, Mme Fatima Afif s’installent. Mme Afif est arrivée, accompagnée d’un groupe de supporteurs. Mais ce n’était rien comparé au nombre de personnes venues pour l’affaire Baby-Loup, synonyme de laïcité.

Manuel Valls, député PS présent à l’audience de Mantes-La-Jolie

"On n’est pas en Afghanistan !"...

Fatima est allée s’asseoir entourée de ses ami(e)s. Quelqu’un de la salle s’est exclamé : « On n’est pas en Afghanistan ! » Le ton était donné.

Deux avocats - Me Louis Gayon et Me Richard Malka-, pour la crèche Baby-Loup et l’avocate de Fatima Afif, Maître Aïcha Mejri s’affrontent sur l’affaire. Des témoins sont appelés de part et d’autre : une dizaine au total. Ces témoins sont immédiatement mis en quarantaine pour qu’ils ne soient pas influencés par les plaidoiries des uns et des autres.

Commençons par l’avocate de Mme Afif. Pour Maître Aïcha Mejri, le licenciement abusif est caractérisé par un règlement interne qui n’a pas lieu d’être dans un établissement privé. En outre, la discrimination du fait d’une liberté fondamentale (la religion musulmane) a été établie par la Halde (janvier 2010). Mais, comme la présidente actuelle de la Halde a rouvert le dossier, cet argument devenait plus difficilement recevable.

Jeannette Bougrab Elisabeth Badinter à Mantes-La-Jolie

Faute grave ou pas ?

Sur les faits, selon l’avocate Aïcha Mejri, il n’y a pas de faute grave de la part de Fatima Afif et par conséquent elle demande la nullité de ce licenciement qui serait le fruit d’une manipulation grossière par Baby-Loup qui chercherait à « monter un dossier sur le dos de Mme Afif ». En somme, Mme Afif aurait toujours respecté les règles (sauf que les règles ont changé pendant l’absence de Mme Afif en raison de son congé prolongée entre 2003 et 2008). Dans la crèche, sa cliente était assimilée cadre. Enfin, elle n’aurait jamais violenté, ni porté danger à quiconque notamment dans les deux jours de décembre 2008 (9 et 10). Sur ce point, les témoignages étaient décisifs. Convaincants ? On verra l’avis des membres du Conseil de Prudhommes. L’avocate Mejri a surpris car elle n’a pas demandé la réintégration de Mme Afif à son poste (au cas où la thèse d’absence de faute grave s’avèrerait vraisemblable). (1)

Mme Afif aurait porté le voile sur son lieu de travail même avant son congé, mais de façon irrégulière. A son retour, elle voulait le porter tout le temps. Ce serait cela la source du problème (un film antérieur au congé, où l’on voit une Mme Afif voilée pendant la présentation générale des activités de la crèche, est présenté comme pièce du dossier).

« Que nenni » s’exclame alors Me Guyon. Pour lui, cette vidéo serait un film publicitaire. On peut constater que Mme Afif porte le voile avant de rentrer à la crèche et, qu’après, elle l’enlève. Elle aurait porté le voile à l’insu de la direction , ce fait lui aurait valu une "lettre d’observation datée du 21 mars 2001". Pour Baby-Loup, Mme Afif n’avait pas à porter le voile pendant le service.

Pour Me Guyon, Mme Afif voulait rompre le contrat la liant avec Baby-Loup en prétextant une affaire de  port de voile. Mme Afif aurait initié, elle-même, le processus de licenciement dans une lettre du 15 octobre 2008. Dans cette lettre, elle aurait demandé à rencontrer les responsables de Baby-Loup pour évoquer « une rupture à l’amiable ». Le 5 novembre la réunion a eu lieu. Mais les choses se seraient corsées car les indemnités espérées par Mme Afif n’auraient pas été à la hauteur de ses ambitions… Sur ce point, Mme Afif n’aurait pas tendu la main et même aujourd’hui, elle est intransigeante. « Elle ne fera pas de concessions » termine Me Guyon.

Mantes-la-Jolie, lieu d’un débat symbolique pour la France

L’affaire Baby-Loup a pris une tournure nationale lorsque la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité a considéré ce licenciement comme un acte de « discrimination religieuse ». A Mantes-La-Jolie, lieu symbolique d’un autre grand débat avant la conversion de Henri IV, en voyant les médias et des personnalités politiques et philosophiques, la preuve était fournie : LA POLITIQUE (au sens classique du terme) s’est emparée du dossier. Cependant, revenons à l’aspect juridique de cette affaire.

Le conseil des prudhommes à Mantes-la-Jolie

En outre, et de manière convaincante, Me Guyon a démontré que Mme Afif « était une laïque en 2002 » car elle a fait part dans une lettre à son personnel de la nécessité absolue de garder la crèche neutre vis-à-vis des tentations de montrer les convictions religieuses de chacun(e). Point par point, Me Guyon a démonté les arguments de son adversaire du moment, Me Aïcha Mejri. Le film était publicitaire. La crèche est un équipement quasi-public, donc la laïcité s’applique. Et surtout, l’instrumentalisation est le fait de Mme Afif : elle a ouvert la boite de pandore en voulant mettre le maximum de poids juridique à son avantage. En plus, elle a commis une faute grave les 9 et 10 décembre 2008 : elle aurait menacé la directrice (« Tu est morte, Baby-Loup c’est fini ! ») et elle aurait commis un acte d’insubordination. Enfin, sa mise à pied à titre conservatoire était nécessaire pour le bon fonctionnement de Baby-Loup.

En réalité, Fatima Afif  a peut-être perdu sa crédibilité en demandant le maximum d’indemnités (presque 80.000 euros)  d’une crèche « pas comme les autres ». Or, Baby-Loup est une crèche modèle et novatrice qui remplit, par conséquent, un service d’intérêt général pour Chanteloup-les-Vignes (78).

En conclusion, c’est une affaire de l’arroseur arrosé. Mme Afif a sans doute confondu intérêt privé (son intérêt à elle) et l’intérêt général. N’a-t-elle pas converti son licenciement en un débat de société « pour ou contre le port du voile dans une crèche associative » ? De cette question, la laïcité doit ressortir renforcée !

Par Rodrigo Acosta

Post-scriptum

Notes de bas de page

(1) La suite juridique :

Les membres du collège du Conseil des Prudhommes auront du mal à trouver une réponse juridique adéquate et sereine.  D’appel en appel on risque de voir aboutir cette affaire en Cassation. Rendez-vous dans six ans en Cassation ? Et ensuite à la cour européenne des Droits de l’Homme ?

Un expert prud’hommal consulté a donné son avis : il y aurait faute grave pour Mme Afif parce que si la plaignante avait demandé la nullité du licenciement, elle devrait être réintégrée son poste (avec voile ou sans voile). En réalité, il y a eu « erreur de procédure de licenciement » mais l’avocate de Mme Afif a mal plaidé…

Jugement le 13 décembre 2010.

Festival "des Mots et des Notes" : du 13 novembre au 20 décembre 

Vendredi 26 novembre à 20h30, le théâtre de Bècheville des Mureaux, du centre hospitalier intercommunal, reçoit Thomas TACQUET-FABRE et Gaël VACHER pour un récital de piano à 2 et 4 mains, dans le cadre du Festival "des Mots et des Notes".

Un Festival autour de « l’Espagnolade »

Ce festival est proposé par l’action de l’association « des Mots et des Notes », dont Anne Constantin, soprano, en est la directrice artistique. Le festival se produira à Triel-Sur-Seine à l’Espace Sénet, à Verneuil-Sur-Seine à l’Espace Maurice Béjart et aux Mureaux au théâtre de Bécheville.

La Médiathèque des Mureaux, puis ensuite, le lycée François Villon et en janvier 2011 à la bibliothèque de Verneuil s/Seine, se tiendra une exposition des travaux littéraires des élèves de l’enseignement général,   primaires, collèges et lycées, qui livreront leur perception du thème choisi par les organisateurs du Festival : « l’espagnolade » de Thomas Tacquet-Fabre.

Ce dernier est pianiste et fut l’élève de Judy Chin, Gisèle Magnan, puis de Billy Eïdi. Il est né, le 13 décembre 1989 et a obtenu les Premiers prix de solfège (2006) et de piano (2007) au CRR de Paris. Il est lauréat de plusieurs concours nationaux (Claude Kahn, Vulaines-sur-Seine, FLAME) et internationaux (premier au concours Jeune Musique de Fribourg 2004 (Suisse), troisième au concours Grotrian-Steinweg 2005 (Allemagne), deuxième de la Kaufmann European Music Competition de Bruxelles), et se produit, en France comme à l’étranger (Japon, Suède, Belgique, etc.), comme accompagnateur, chambriste ou soliste. Il participera en duo au Festival avec Gaël Vacher, qui est, également, pianiste et élève de Judy Chin. Il est né en 1985 à Nice et débute le piano à l’âge de 9 ans. Il obtient, au conservatoire municipal d’Antibes, la médaille d’Or de piano en juin 2005. En 2005, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en piano dans la classe de Judy Chin et en musique de chambre dans la classe de France Pennetier ; il obtient son DEM en 2007. En 2008, il intègre le Pôle  Supérieur d’enseignement artistique Paris Boulogne-Billancourt  dans la classe de Judy Chin pour le piano et  dans la classe de Marie-France Giret pour la musique de chambre, parallèlement à la licence de musicologie à l’Université Paris-Sorbonne. En 2008, il est Lauréat du Concours musical de France diplôme de concert.

Thomas Tacquet–Fabre et Gaël Vacher forment un duo au piano depuis 2009. Et ils feront profiter le public de leurs talents durant le temps de ce festival.

Demandez le programme :

SAMEDI 13 NOVEMBRE 14h00 – Espace SENET – TRIEL S/SEINE Pour le premier rendez-vous du festival, Anne Constantin fera partager son talent à des chanteurs lyriques amateurs en abordant la mélodie française, soit un important répertoire de du patrimoine commun.

VENDREDI 26 NOVEMBRE 20H30 – THEATRE DE BECHEVILLE – LES MUREAUX

Récital de piano à 2 et 4 mains : Thomas Tacquet –Fabre et Gaël Vacher. Ce soir, ils emmènent le public pour un voyage en Espagne à travers « España » de Chabrier et avec Satie, Ravel, Debussy, Fauré, De Falla, Roussel. Ils termineront avec Rimski-Korsakov.

SAMEDI 27 NOVEMBRE  20H30 - ESPACE SENET – TRIEL S/SEINE

Un concours de chant lyrique est ouvert aux chanteurs de toutes nationalités, âgés de moins de 32 ans, dont la formation est avancée et qui sont prêts à se lancer dans une carrière internationale. Un concours est un moment intense, une ouverture riche de promesses, une formidable aventure qui suscite l’enthousiasme ; c’est aujourd’hui le meilleur moyen de se faire connaître. Après des éliminatoires, qui ont lieu au conservatoire, Nadia et Lili Boulanger de Paris 9e, les finalistes interprètent devant les festivaliers et le jury de professionnels des airs proposés lors de leur inscription, ainsi qu’une mélodie contemporaine commandée à Jean-Christophe Masson, élève du CNSMDP. Durant les délibérations du jury, le public est invité à voter. La soirée se conclut par une cérémonie de remise des prix du LIONS club et des éditions Henri LEMOINE et JOBERT.

DIMANCHE 28  NOVEMBRE - 15h00  OU 16H30– ESPACE MAURICE BEJART – VERNEUIL S/SEINE

Ensemble Orchestral « Furians » - Pierre Dumoussaud, direction musicale Ce programme emmène le spectateur visiter l’Espagne sous l’œil de Manuel de Falla.

La première version de L’Amour Sorcier est écrite dès le retour de Falla en Espagne en 1915. Sur un livret de Gregorio Martinez Sierra, El Amor Brujo nous narre l’histoire d’une jeune gitane, déçue par ses amours, qui s’en remet aux sortilèges d’une vieille sorcière pour ramener à elle le gitan qui l’a abandonnée.

Le programme sera ponctué d’une création du jeune compositeur Jean-Christophe Masson, commandée par le festival Des mots et des notes pour son concours de chant. La pièce pour voix soliste et instruments sera interprétée par le lauréat du Prix de la Mélodie Contemporaine. Catalina Gimenez, chanteuse flamenca, et Julie Werth, mezzo soprano

TARIFS DEGRESSIFS DES CONCERTS :

Concerts : plein tarif 19 €  - adhérents « des Mots et des Notes » et abonnés « saison » : 16 € Finale du concours : plein tarif 10 € - adhérents et abonnés : 8 € Forfait festival : 2 concerts + finale du concours de chant : 30 € Master classe : priorité aux personnes porteuses d’un billet Scolaires : entrée gratuite

Renseignements : Sur le site du festival :  www.festival-musique-langue-... Par mail : desmotsdesnotes@free.fr Par téléphone : A Triel s/Seine : 01.39.70.20.80 Aux Mureaux : 01.30.91.24.30 A Verneuil s/seine : 01.39.71.57.00

Réservations - billetterie :

www .francebillet.com  - www.fnac.com – www.carrefour.com téléphone : 0 892 68 36 22 (0.34€/mn)

Mischieri  photographies, 70 rue Paul Doumer, LES MUREAUX

Par courrier : Raymond HAMARD, 99 rue de la Haye, 78130 LES MUREAUX Par téléphone : 06.83.58.09.37 - 06.98.13.01.41 –

Le jour des concerts dans la limite des places disponibles

Par Damien Delerin

Beaujolais nouveau arrive

Dans le cadre du Beaujolais Nouveau « Atelier Gourmand 78 », ce dernier convie la population à venir déguster le “Cru 2010”, au 64 Rue Paul Doumer 78130 Les Mureaux de 16 heures à 19 heures, du Jeudi 18 Novembre Au Samedi 20 Novembre 2010.

Restos du Coeur : inscription et ouverture

A partir du lundi 15 novembre 2010, l’inscription aux “Restos du Coeur” sera possible à l’école Jean-Jaurés, 6 rue Maryse Bastié, de 9h à 11h30, du lundi au vendredi. Les restos, eux, ouvriront le 29 novembre tous les matins de 9h30 à 11h30.

Débat public autour du RER E

Mardi 30 novembre 2010, débat public à l’Espace des habitants sur le prolongement du RER E s’ouvre aux Mureaux. C’est l’occasion de s’informer et de poser des questions sur les travaux et les aménagements que cela va créer.

Débat public

Dans le cadre du débat public lancé sur le prolongement à l’Ouest du RER E depuis le 7 octobre, celui qui s’ouvre aux Mureaux est relatif à l’aménagement des gares de Seine Aval et, évidemment, sur les retombées pour ceux qui les entourent. Ce débat aura lieu à l’“Espace des Habitants” à partir de 19h.

Objectif et participer au débat

L’objectif du projet est de relier Saint-Lazare à La Défense, puis à Mantes-la-Jolie en moins de 40 minutes, en passant par les Mureaux. Les Muriautins sont invités à s’exprimer sur le sujet comme tous les différents habitants des communes concernées depuis octobre et jusqu’au 19 décembre. Cet aménagement va modifier les échanges entre Paris et Les Mureaux et, par conséquent, le mode de vie de beaucoup d’usagers du train. Pour consulter les documents du débat, pour cela, il faut aller sur le site : www.debatpublic-rer-e.org. Il est possible de poser des questions et donner son avis.

Les personnes, souhaitant participer au débat du 30 novembre, seront ainsi bien renseignées.

Par Damien Delerin

Inauguration du nouveau rond pont de Limay par les opposants à la réforme des retraites 

Samedi 30 octobre 2010, le nouveau rond-point de Limay fut inauguré, par l’initiative de l’Assemblée interprofessionnelle unitaire du Mantois : « Rond Point de la retraite à 60 ans. »

« Rond Point de la retraite à 60 ans. »

Cette action fut menée par l’Assemblée interprofessionnelle unitaire du Mantois, c’est-à-dire les groupes opposés à la réforme des retraites, à partir de 10h. Ils montrent ainsi que bien que la loi soit votée, ils continuent à se mobiliser contre. Plusieurs dizaines de manifestants étaient là pour assurer cette action, dont la FSU, qui a rejoint le cortège. Il y a eu distributions de tracts, des prises de parole, des mots d’ordres et la décoration du rond pont sous les encouragements des automobilistes, qui encourageaient les manifestants à continuer leur opposition à la loi.

Nouvelles actions

Les opposants à cette loi vont d’ailleurs continuer avec des actions à venir : le 1er novembre aux péages d’autoroute, le 4 novembre au Médef, le 6 novembre grandes manifestations  partout et à Paris. Cela s’est terminé avec un apéritif avec les grévistes de Total Gargenville.

La mobilisation va donc continuer dans le Val de seine.

Par Damien Delerin

Post-scriptum

1er novembre 2010 à 23h21min : Fabienne Lauret, membre Attac et NPA 78 — fabienne.lauret@gmail.com "attention le rassemblement au MEDEF organisé par l’intersyndicale Ile de France à Paris est le 3 et non le 4 novembre"

Les Mousquetaires l’emportent sur les Lycans...de peu !

Dimanche 31 octobre 2010, premier match de la saison pour les Lycans séniors des Mureaux, en Foot US, contre les Mousquetaires du Plessy Robinsson s’est joué à 14h. Les muriautins perdent de peu à quelques minutes de la fin.

Ce premier match de la saison de la Conférence Nord Poule A de Division 3 fut remporté par les Mousquetaires sur un score de 13 à 7, mais à une minute prés, les Lycans pouvaient gagner.

Le Match

Ce match des séniors Lycans commence difficilement. Ils avaient du mal à rentrer dedans et, de plus, la ligne offensive « O-Line » de l’équipe était décimée par des blessures. Au bout de 23 minutes de lutte avec les Mousquetaires, ces derniers débordent l’équipe locale et mettent un Touchdown, qui sera transformé. A la suite de ça, les Lycans vont défendre leurs yards avec ardeur. De nombreuses bonnes phases de jeu sont menées par les Lycans à l’exemple de Jérémy « Chaton »Pelletier, n°11, qui ramène les équipes au centre du terrain. Mais les Mousquetaires tiennent et reprennent l’attaque. A une minute de la fin de la première période, les Lycans défendent devant leur embut et réussissent d’éloigner le danger.

A la reprise, les Lycans sont plus offensifs. Maxime « Zizou »Boucher, n°10 et quarter-back, et Médessé Fanou, n°32 et running-back, en font voir à la ligne de défense adverse. Les Lycans interceptent de nombreuses balles à l’image de Xavier Samson, n°22. Et enfin, à la 24e minute de la reprise, Alexandre Roger, n°9 et quater-back, intercepte la balle sur une tentative des Mousquetaires et marque un Touchdown, transformé par Maxime Boucher. Les deux équipes sont alors à égalité : 7 à 7. Mais, à 10 minutes de la fin, les Mousquetaires poussent les verts et bleus dans leur zone. Ils gagnent des yards à chaque tentative et se rapprochent dangereusement de l’embut. Mickael Loppé, président et entraineur des Lycans, demande un temps-mort pour remobiliser ses joueurs à quelques minutes de la fin. Mais leurs adversaires marquent leur second Touchdown. La transformation étant ratée, le score des Mousquetaires monte à 13, à deux minutes de la fin. Les Lycans se reprennent et, menés par Jérémy Pelletier, arrivent à créer le danger à quelques mètres de l’embut adverse. Malheureusement, l’arbitre siffle la fin.

Bilan

Dommage pour les Lycans, qui affichent une équipe sénior plus jeune, mais qui manque d’expérience sur le terrain, malgré le retour d’anciens juniors formés au sein du club. D’un autre côté, ce match n’est que le premier de la saison.

Par Damien Delerin

Agressions dans le Camp

Vendredi 29 octobre 2010, le 8e communiqué de ROMYVELINES, reçu aujourd’hui, informe du fait que le camp a reçu la visite d’agresseur extérieur, qui ont violentés et volés les familles roms du camp de Triel.

« des agresseurs s’en sont pris aux familles Roms »

ROMYVELINES, regroupement du Collectif de soutien aux familles roms de la plaine de Triel-Chanteloup,membre du Collectif National Droits de l’Homme Romeurope, Association pour la scolarisation des enfants du voyage (ASEV), Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC 78 nord, Confédération syndicale des Familles_Epône (CSF),Droit au Logement (DAL), Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Le Niglo en colère_Union Française des Associations Tsiganes (UFAT),Réseau Education sans Frontières (RESF), Secours Catholique et des voisins solidaires, annonce par communiqué de presse, que des agresseurs s’en sont pris aux familles Roms du camp de Triel-sur-Seine dans la nuit du 27 au 28 octobre. Tous les détails sont dans le communiqué numéro 8 de ROMYVELINES, mais cela est à préciser.

Communiqué numéro 8

Les propos tenus dans ce communiqué appartiennent à ROMYVELINES.

« Agression immonde contre le camp de Roms de Triel

Dans la nuit du 27 au 28 octobre, un peu avant 3h du matin, une agression violente a eu lieu contre les familles roms qui vivent sur le terrain de Triel. 4 personnes cagoulées et armées, habillées comme des policiers, sont arrivées en voiture, ont menacé les habitants des caravanes avec leur armes (y compris des personnes tenant des bébés dans les bras), en ont brutalisé certains. Ils ont pris, ou se sont fait remettre sous la menace, des sacs, des portefeuilles des documents (carte de séjour, permis de conduire, etc..), des cartes bancaires, le peu d’argent que les familles avaient.

Les personnes du terrain, ayant compris que leurs agresseurs étaient de "faux policiers", ont appelé la police. Ne voyant pas venir la police malgré leurs appels répétés, ils ont prévenu des membres du collectif. Ceux-ci, une fois sur place, se mirent à appeler la police. Il leur fallut parlementer pour obtenir que des policiers viennent enfin sur le terrain.

Après le premier passage de la police, les autorités ont enfin semblé mesurer la gravité de cette agression : envoi de la police scientifique dans la matinée ; appel d’interprètes pour prendre les dépositions au commissariat de Poissy ; appel du Sous Préfet pour nous dire "que les agressions contre les personnes sont intolérables" et que "tous les moyens seront mis en oeuvre pour que l’enquête fasse toute la lumière sur cette affaire.

Sans préjuger des résultats de l’enquête, et quels que soient les mobiles des agresseurs (crapuleux ? racistes ? autres ?), nous constatons que les déclarations faites l’été dernier par les responsables de l’Etat appelant à "chasser les roms" n’ont pu que favoriser cette attaque immonde et intolérable. »

contacts : romyvelines@hotmail.fr

Par Damien Delerin

Post-scriptum

Conférence de presse du Collectif RomYvelines vendredi 29 octobre à 17h sur le camp.